C’était la première fois que j’assistais au Congrès de la SFD (Société Francophone du Diabète) et j’étais ravie d’avoir fait le déplacement sur Lille.

Voici quelques informations captées lors de la conférence du Professeur Hélène HANAIRE (je vous laisse découvrir cet article qui la présente avec un super projet qui a été testé au CHU de Toulouse).

Je ne peux hélas pas vous retransmettre l’intégralité de ma prise de note mais je vous partage ce qui me semble important à savoir, à retenir et/ou à mettre en place.

Dans quel cas utiliser le FREESTYLE LIBRE ou le CAPTEUR COUPLÉ À LA POMPE ?

Capteur MCG DEXCOM G6

On entend beaucoup parler du Freestyle Libre d’Abbott en ce moment ainsi que des capteurs couplés à la pompe comme le DEXCOM (en passant, le G6 sera aussi petit qu’un M&M’s…) mais lequel choisir ?

La question principale est : est-ce qu’il y a beaucoup d’hypoglycémies sévères ? et cette simple question peut vous permettre d’identifier la solution à mettre en place.

Le capteur couplé à la pompe est recommandé pour les personnes sujettes aux hypoglycémies sévères, puisque celui-ci permet de limiter les descentes excessives et de mieux contrôler d’une manière générale.

Le Freestyle Libre est recommandé pour toutes les personnes qui ont répondues NON à la question précédente. Si il n’y a pas d’hypoglycémies sévères, le FSL est là pour faciliter la gestion du quotidien, permettre de mieux analyser les glycémies (c’est encore mieux si les résultats sont qualifiés).

Je ne parle pas de coût dans cet article, mais j’espère qu’une solution de prise en charge sera trouvée rapidement…
Une chose a été démontré : Plus il y a de contrôles de glycémie, plus l’Hb1ac est meilleure. Voilà qui laisse à réfléchir sur la mise en place de tels systèmes dans le quotidien des personnes diabétiques. Mathis a actuellement le Freestyle Libre et c’est vrai que cela a considérablement amélioré la gestion quotidienne. Papy, Mamie, Marraine et les maîtresses apprécient également de ne plus avoir à piquer le bout de ses petits doigts.

Voilà qui résume bien l’intervention du professeur Hanaire, et pour renforcer cette intention voici quelques conseils sélectionnés :

• dans la mesure du possible, il faut qualifier les contrôles avec les MCG (mesure en continu du glucose) pour pouvoir revenir sur les infos et comprendre pourquoi le taux monte ou descend en fonction de telle ou telle action (repas, insuline, sport…)

• ne pas hésiter à transmettre l’exportation des données de votre pompe et lecteur avant le rendez-vous avec le diabétologue pour faire une auto analyse et essayer de comprendre les courbes et les taux.

Utilisation de la mesure en continu du glucose en temps réel avec l’utilisation des flèches de tendance (adaptation du tableau du professeur Hanaire lors de la conférence SFD 2017)

Pour finir, voici une adaptation du tableau proposé par le professeur Hanaire qui permet de mettre en relation le contrôle de glycémie avec les flèches de tendances des MCG. J’ai ajouté des espaces blancs pour que vous puissiez le personnaliser en fonction de votre protocole. Veillez à bien le faire valider par votre diabétologue, il faut absolument que celui-ci soit adapté à vos besoins, mais il permet en tout cas de donner des repères clairs en fonction des différentes situations >> TELECHARGER LE FICHIER

N’hésitez pas à me faire un retour sur ces éléments. Je vais préparer un deuxième article sur l’intervention de André GIRORDAN, spécialiste reconnu de l’apprentissage – Apprendre à apprendre, une belle (RE)découverte également.