Ravie de ma journée ! 2h15 de route pour y aller, mais j’ai beaucoup appris et rencontré de belles personnes. Des conférences riches en informations, et des stands de prestataires (comme avec Marion de Homeperf) et d’associations dans l’échange (comme avec Emilie de l’AFFD ) et bien d’autres.
CE QUE J’AI APPRIS :
Tout d’abord, même si des avancées médicales permettent de faciliter la gestion au quotidien, Dr Marc de Kerdanet précise qu’il faudra toujours un pilote dans l’avion. Il ne faut donc pas espérer monts et merveilles ; pour le moment, la solution d’une boucle qui s’autogère n’est pas encore pour aujourd’hui… malgré tout… il faut croire au progrès !
Peut-on parler de gênes ?
• Durant la conférence « Diabète, recherche et nouvelles technologies », Dr Marc de Kerdanet qui est également le président de l’AJD, a été clair sur ce point : on ne parle pas de transmission génétique dans le diabète de type 1 (contrairement au diabète de type 2), on parle surtout d’un terrain « favorable », on ne connait pas encore le facteur environnemental déclenchant. On sait reconnaître à l’heure d’aujourd’hui, 10 gênes différents qui peuvent intervenir dans celui-ci (contre 4 il y a quelques années). C’était l’occasion de préciser également qu’il y a 5% de risque d’avoir un deuxième enfant de la fratrie diabétique, et 50% chez les vrais jumeaux.
Pourquoi ce sont les cellules d’insuline qui sont touchées ?
• Une question qu’on se pose généralement en tant que parents d’enfants diabétiques. Juste après la question du « POURQUOI LUI ET PAS MOI? »
Les globules blancs doivent apprendre dans un premier temps à reconnaître ce qui compose le corps mais ceux-ci n’ont jamais appris à reconnaître les cellules qui sécrètent l’insuline. Au moment où l’attaque est donnée, les cellules battent en retraite pour ne pas être détruites et deviennent donc de simples cellules qui ne produisent plus d’insuline.
Pourquoi il faut respecter l’équilibre alimentaire :
Lorsque le repas est trop gras, la digestion est plus lente, ralentie par les graisses, le sucre passe donc moins vite. Généralement, ces repas trop gras sont suivis d’une belle hypo et ensuite d’une belle hyper… Il faut donc bien analyser la situation et voir comment anticiper l’hyperglycémie. Une question a se poser : Comment vais-je faire la prochaine fois ? et trouver un juste milieu pour éviter de reproduire ce même schéma.
Ce que je ne savais pas :
A la différence de l’être humain, les herbivores fabriquent du glucose en mangeant de l’herbe.
Combien de temps dure « la lune de miel » ?
Généralement de quelques semaines à deux ans et demi. Mais il n’y a pas de science exacte à ce sujet. Parfois plus longtemps si l’équilibre du diabète est parfait.
Je ne sais pas chez vous, mais cela fait deux ans et demi que Mathis est diabétique mais on ne saurait dire si il est encore en lune de miel… pas d’évolution fulgurante des taux…
Les avancées à venir
À court terme, il faut surtout compter sur les avancées technologiques qui tendent à recréer un rythme quasiment naturel. Des nouvelles pompes, des patchs qui délivrent de l’insuline, des capteurs en continu, de nouveaux cathéters … les avancées sont à portée de main…
Ce qui me fait espérer :
Même après 30 ans de diabète, il existe toujours des cellules procréatrices d’insuline dans le pancréas… il faut y croire !!!! En tout cas, moi j’y crois !
La phrase que j’ai retenue :
Lors de la conférence de la psychologue Chantal TANGUY, sur l’apport de la psychologie dans le diabète, une phrase a retenue toute mon attention. Une phrase qui me rassure, une phrase qui me conforte dans mon rôle de maman d’un enfant diabétique :
» L’un des seuls outils pour soutenir son enfant dans son diabète, c’est l’AMOUR. »
Bsr,
Merci pour ces informations.
Sylvie Lambert
JID 53
Avec Plaisir Sylvie 🙂
Merci des infos, je suis du 35 mais pas encore eu l’occasion de faire ces rencontres à Rennes. C’est sympa de nous fournir ce résumé ! 🙂
Merci Laura 🙂
Ça me fait plaisir de partager 🙂
Bien à vous